Oiseau de proie

C’est le cas de le dire, j’ai le regard perçant. Mon acuité visuelle est huit fois supérieure à la vôtre. Pour chasser avec succès, j’ai besoin de grands espaces ouverts et de courants d’air ascendants. J’utilise le vol plané et j’ouvre l’œil.

Mes serres sont très puissantes, mais même si j’ai l’air costaud, je suis un poids plume! C’est parce que mes os sont creux, comme chez la majorité des oiseaux. Je ne peux donc soulever que l’équivalent d’un tiers de mon poids.

Je ne défends pas de territoire de chasse, mais je protège farouchement les alentours de mon nid. Je le construis sur une falaise ou un escarpement et quelquefois dans les arbres. Mon nid peut atteindre 6 m de haut, mais je me limite habituellement à une hauteur d’environ 1 m.

Les lignes électriques de haut voltage sont souvent fatales aux rapaces, comme moi, qui peuvent mourir électrocutés si leurs grandes ailes touchent les fils. Les victimes parmi nous sont la plupart du temps des jeunes de moins de 2 ans qui sont moins expérimentés face aux contraintes des installations humaines.